Vietnam : Cao Bang, Dien Bien, et Son La

L’année dernière, alors que nous documentions les réalités des communautés rurales d’Asie, une histoire discrète mais inspirante se déroulait sur les eaux du Mékong. Nous revenons aujourd’hui sur le voyage singulier de Giacomo, qui a entrepris de remonter le fleuve emblématique en canoë, jusqu’à Cao Bang, Dien Bien et Son La, près de la frontière chinoise, transportant avec lui une cargaison de matériel destiné à apporter un soutien concret aux populations isolées vivant le long du fleuve.

Il est important de mettre en lumière les défis socio-économiques auxquels sont confrontées ces régions reculées d’Asie, où l’agriculture et l’élevage constituent les principaux moyens de subsistance, souvent avec des ressources limitées.

On imagine les défis physiques et logistiques auxquels Giacomo a dû faire face : la fatigue des longues journées de pagayage, les variations du fleuve, la nécessité de s’approvisionner et de trouver des lieux de repos. Pourtant, il a persévéré.

Les paysages du Mékong, que nous avons également eu l’occasion d’observer lors de notre mission, ont sans doute été à la fois un réconfort et un rappel de l’isolement de certaines communautés. Les villages riverains, souvent difficiles d’accès par voie terrestre, ont été les destinataires de l’aide apportée par Giacomo. Il a pu fournit près de 150 kits scolaires et hygiéniques au populations concernées.

L’odyssée de Giacomo sur le Mékong, bien que terminée, nous rappelle la persistance des besoins dans les régions reculées et l’importance des gestes de solidarité, quelle que soit leur échelle. Son voyage discret de l’année dernière continue d’inspirer et souligne le lien essentiel entre les communautés et les cours d’eau qui les traversent.